Bientôt 3 jours d'hôtel tous frais payés par la sécu...
Voilà, j'ai revu "mon" chirurgien hier.
Il a été stupéfait que je ne sois pas venue plus tôt, je lui ai expliqué, le généraliste qui ne voyait pas l'intérêt de revoir le chir, dans la mesure où "il avait déjà remplacé les pièces defectueuses", la secrétaire du service qui m'a envoyé bouler il y a un an quand j'ai voulu reprendre RDV de moi-même parce que je n'avais pas de lettre du médecin taitant, le changement de généraliste, les autres spécialistes consultés entre-temps...bref... Il a dit qu'il remettrai les choses au clair avec le secrétariat car, comme il m'a déjà opérée, elle n'avait pas à me refuser le RDV... bref...
Il m'a promis de ne pas me laisser comme ça, m'a affirmé qu'il n'était pas normal de souffrir comme cela à mon âge. Je fais partie des 15-20% de patients pour lesquels l'arthrodèse n'apporte pas la solution.
Il m'a demandé si je regrettai l'opération : je lui ai répondu que je ne savais pas trop, car finalement, si je n'avais pas été opérée, je ne serai certainement pas mieux maintenant...
Il m'a parlé de corset (que je n'ai jamais eu "la chance" de tester) et d'école du dos. Dans un premier temps, il souhaite me faire passer une saccoradiculographie dynamique. Je serai pour cela hospitalisée du 4 au 6 décembre prochain. Cela me permettra de comparer avec la discographie que j'avais tant apprécié à l'époque...
Bon sans rire, faut peut-être que je vous explique un peu ce que c'est. Il s'agit d'injecter un produit de contraste au contact des racines nerveuses et de prendre des clichés radiographiques dans différentes postures, afin de vérifier s'il y a une compression nerveuse. Voir une définition plus détaillée ici
Je me sens enfin (re)prise en main, et j'ai enfin l'impression que quelqu'un s'intéresse à mes douleurs et cherche vraiment à trouver une solution. J'ai aussi apprécié le fait qu'il se tourne vers mon zom, et qu'il lui demande comment lui vivait tout ça. Parce que oui, dans l'histoire, il y a moi, qui me traine avec ma douleur, mais il y a aussi l'entourage et surtout le conjoint, qui subit tout autant, entre le caractère irritable à cause de la douleur, et les tâches ménagères à assumer car moi je ne peux rien faire, ce n'est pas facile pour lui non plus...
Bon, la grande question que j'ai maintenant, c'est de savoir si je prendrai la télé ou pas lors de mon hopsitalisation... ben oui, c'est important aussi...