oups...

Je suis en retard... pas mal de choses à vous raconter... non qu'il y ai de grandes nouveautés mais quelques petits évènements...

Tout d'abord, on va appeller ça : un lacher de pression... Deux jours après ma visite chez le  chirurgien, je me suis retrouvée seule à la maison, un soir, mon homme ayant l'Assemblée Générale de son boulot. Histoire de "passer le temps", j'ai attrappé une bouteille de Porto... pleine... et je l'ai vidée en...15 minutes... Je ne suis pas une buveuse, je bois très peu, et assez rarement, lors de soirées entre amis par exemple, mais pas en dehors... Et puis, comme cela ne me suffisait pas, j'ai également fini la bouteille de Muscat de Rivesalt (il restait environ le tiers de la bouteille)... bon, je vous passe les détails sur mon état après tout ça... j'ai beaucoup rigolé...puis pleuré...puis rigolé... bref... Et comme j'avais retranscrit tout ça en direct-live sur fasse de bouc, une amie a fini par débarquer à la maison... et m'a gentillement mise au lit en attendant le retour de l'homme, qu'elle avait réussi à prévenir. J'avoue, le lendemain, j'avais assez mal aux cheveux... et je suis restée sagement au lit le temps de décuver complètement (ouai, parce que quand le réveil à sonné à 7h, ça tournait encore un peu...) Un bon pétage de plombs, en bonne et dûe forme, histoire de bien relâcher la pression...

La semaine suivante, mes douleurs ont eu raison de moi, et je me suis retrouvée une dizaine de jours en arrêt de travail, sous cortisone pour faire passer la crise. L'homme étant parti entre potes au ski, j'ai passé une très longue semaine entre mon lit et le canapé... La crise a fini par céder un tout petit peu, juste assez pour pouvoir être de retour au boulot... mais vraiment limite...

Entre temps, une super copinaute de galère m'a aiguillée vers le Pr Steib, chef du service de chirurgie du rachis de l'Hôpital Civil de Strasbourg. J'ai pu obtenir un RDV avec lui très rapidement et je dois rencontré ce grand monsieur le 27 février prochain, soit un mois avant mon RDV chez le confrère de mon chirurgien pour l'implantation du neurostimulateur médullaire. Je me prépare à ce rendez-vous, je note au fur et à mesure les questions qui me viennent. J'ai même laissé la consigne à l'homme, il est aussi un peu concerné quand même, qu'est ce que j'ai pas fait, deux jours plus tard, sur mon bloc-note je lisais : "Peut-on faire l'amour dans une voiture avec le matériel qui est en place ?" Ben, bravo... et sérieusement, tu as des questions ?

Pour finir, lors de mon RDV au centre-anti-douleur la semaine dernière, j'ai demandé au médecin à ce que l'on revoit le traitement. Jusque là, je prenais de la Clomipramine 25mg le soir, et sinon, en fonction des douleurs j'ajoutais le Monocrixo (Tramadol en libération prolongée sur 24h avec une seule prise), que je ne pouvait prendre que le soir sinon j'avais la nausée, mais qui m'empêche de dormir, ou de l'Ixprim (également Tramadol mais associé à du paracétamol) Cela ne me convenait pas, car l'Ixprim, je ne le prend presque pas, car j'ai déjà eu des problèmes d'accoutumance avec et du coup, j'en ai un peu "peur", et le Monocrixo induisait qu'il fallait que j'anticipe les douleurs du lendemain. Or, comme tous les jours la douleur est différente c'est pas évident. La médecin a choisi de remplacer la Clomipramine par le Laroxyl, assez semblable mais avec un effet somnifère en plus pour contrer l'effet du Monocrixo. J'ai donc réduit la clomipramine et augmenté le Laroyl en parallèle. Au final, il est vrai que je dors un peu mieux, mais le problème reste le même, je trouve ça bête de prendre un Monocrixo alors que si ça se trouve ce jour là, je pourrai m'en passer... bref, je ne suis pas sûre que c'est sur ce médicament qu'il fallait agir... En plus, le Laroxyl a un effet secondaire qui ne m'arrange pas : il augmente l'appétit. Je suis déjà en surpoids, et il n'est vraiment pas opportun que j'en prenne encore (l'inverse serait mieux)... Je suis donc doublement sceptique de ce changement de traitement... bref... à réfléchir tout ça...

Donc prochaine étape, mon rendez-vous du 27 février chez le Pr Steib... je vous tiendrais au courant...