quand le remède est pire que le mal...

J'ai revu le médecin du Centre anti-douleur vendredi après-midi, histoire de faire le point sur le sevrage et d'envisager la suite des évènement.

Me voilà donc sevrés des morphiniques. J'en ai bavé une semaine, mais depuis ça va relativement bien. Le plus incroyable, c'est que mes douleurs ne sont pas pire que sous morphinique. Je dirai même que le sciatique se tient relativement tranquille, je le sens bien de temps en temps, mais moins, ou du moins différemment qu'avant. Les lombalgies restent très présentes, tout au long de la journée, avec une progression au file des heures. Le médecin m'expliquait que les patchs que j'ai utilisé pendant 7 mois peuvent être efficaces en cas de crise, pris sur quelques jours, mais que pris sur du long terme, ils peuvent perturber la circulation de l'information de la douleur et induire la douleur...

En gros, j'ai pris des tas de médicaments, j'ai suivi une escalade dans les traitements et tout cela pour "rien", puisque cela ne faisait qu'empirer les choses. Les généralistes font ce qu'ils peuvent, mais ne sont pas forcément renseignés correctement dans le traitement de la douleur. Le traitement de la douleur est très complexe, d'autres facteurs entrent en compte... Il est donc important, en cas de douleur chronique, d'insister auprès de son médecin traitant pour consulter en service spécialisé. Eux seuls sont à même de prendre cela en charge convenablement. 

Pour me soulager correctement en attendant l'infiltration du 25 juillet, le médecin m'a prescrit de l'Ixprim. J'avais quelques appréhensions car, en 2008-2009, j'en ai déjà pris, de l'Ixprim, et j'avais eu quelques soucis, liés à l'accoutumance : je prenais 2 comprimés toutes les quatres heures, j'en avalait en tout 8 par jour (ça fait beaucoup !! ) et si je ne les prenais pas au bout des quatre heure, je me retrouvais avec des maux de têtes très violents, qui me donnaient envie de vormir. J'ai arrêté totalement l'Ixprim au moment de ma deuxième opération, je ne sais pas s'ils m'ont administré quelque chose dans ce but, en tout cas au réveil de l'anesthésie c'était fini, je n'en avais plus jamais repris depuis...

Là, je doit prendre l'Ixprim "à la demande", c'est-à-dire en fonction des douleurs. J'essaye de le prendre au minimum, j'ai peur de retomber dans la "dépendance"... Il s'agit surtout de couvrir les 3 semaines à venir, jusqu'à l'infiltration. Le médecin attend beaucoup de cette infiltration, il pense qu'elle peut être efficace, moi, je l'espère aussi...

Je me sens légère, au niveau traitement, depuis vendredi, en effet, par rapport à ce que j'ai déjà connu, je n'avale pas grand chose : tout les soirs, un comprimé de Clomipramine (antidépresseur mais utilisé afin de soulager les douleurs neuropathiques), parfois le soir un comprimé de Myolastan (décontracturant musculaire) et en fonction de le douleur, le l'Ixprim...

Le médecin m'envoie également vers une consoeur pour de l'hypnose. Je n'aurai même plus besoin de médocs pour planer !!! Comme le médecin me l'a expliquer vendredi, le mécanisme de la douleur est quelque chose de complexe et la bonne partie se passe au niveau du cerveau, il y a certe une douleur au départ, mais son ressenti sera différent selon ce que le cerveau fait de cette information, et tout cela est inconscient.

J'attend beaucoup de l'infiltration et de l'hypnose, c'est pour moi l'espoir de retrouver une vie se rapprochant de la normale, et surtout, c'est l'espoir pour moi de pouvoir mettre (enfin) bébé en route... j'ai envie d'arrêter de me poser des questions pour bébé, j'ai envie de caliner, bercer, pouponner, mais j'ai envie de pouvoir le faire sans trop avoir à réfléchir à ma "aptitude physique" à être maman...

Comments

[coussin chauffan]

Bonjour,

Ta situation n'a pas l'air facile en effet! je te souhaite beaucoup de courage. Est ce que tu as déjà utilisé un coussin chauffant pour soulager la douleur? pour moi cela a bien marché.