euh...Aïe...

Non, non, je ne délaisse pas le blog, juste que j'ai pas envie de faire de ce blog un endroit pour me plaindre alors je m'abstient, me retient un peu parfois d'écrire...D'ailleurs si jamais un jour, je devais trop m'y plaindre, n'hésitez pas à taper (virtuellement hein, suis assez cassée comme ça...)

Bon, bref, vous l'aurez compris c'est pas la top forme...mais j'ai promis de pas me plaindre...et puis je l'ai un peu cherché aussi : week-end camping, autant dire que ce n'est pas l'activité favorite d'un spondylo...

Bon, en définitive, on peut dire que l'infiltration aura tenue une quinzaine de jours... là, je suis retour au point de départ... et ça se voit dans la maison, quand je rentre chez moi le soir, j'ai juste envie de ressortir, c'est comme qui dirait le B.O.R.D.E.L... J'attend désespérémment les petits lutins, mais ils n'ont pas l'air décidés à venir...

En même temps, toutes ces petites activités et sorties, pas forcément compatibles avec le spondylo, dans la tête ça fait du bien... et puis, c'est difficile à décrire, mais on a toujours des remords, de la honte, ou je sais pas quoi quand on décline une invitation ou une proposition de sortie. Quand on a 29 ans, on a envie de s'amuser un peu, de profiter de la vie et de ses ami(e)s, de faire les choses "comme tout le monde"... et être affublée d'un spondylo, malheureusement, c'est pas compatible avec cette vie là... et moi, je crois que j'ai toujours pas tou-à-fait fait le deuil de cette vie "normale"... Et puis, faut dire ce qui est, l'entourage n'a pas toujours la compréhension que l'on voudrait... Ben oui, si certains comprennent très bien (et limite te pense encore plus handicapée que tu ne l'est réellement, si, si, ça existe...) d'autres ne comprennent pas : ben, oui, de nos jours tous le monde a mal au dos, alors ils ne comprennent pas que toi tu en fasses "tout un plat"...et le concours de celui-qui-aura-le-plus-mal-des-deux, moi, ça m'intéresse pas, je préfère alors clore la conversation comme je peux...et avaler ma douleur comme e goberai un oeuf, je dégluti un bon coup, et j'essaye de ne plus y penser...

Après, je dis pas, il y a des moments où le moral est bas, et où je vais tout décliner, m'enfermer chez moi, plus bouger et là, pour être très franche, je pense que c'est plus la déprime qui aura raison de mon envie de sortir que mon spondylo... Et puis, il y a aussi des jours, où j'ai envie d'enoyer valser ce spondylo et où je vais faire plein de truc pas compatibles mais qu'est-ce que ça fait du bien, mais où je vais me mordre les doigts après...

La vie sociale avec un spondylo, c'est comme l'océan, il y a des vagues, plus ou moins grosses qui parfois peuvent provoquer des dégâts... mais j'assume...